Lorsque j’ai récemment fêté mon anniversaire de naissance le 28 juin, entre la Fête nationale du Québec et celle du Canada, des amis m’ont demandé comment je percevais la vie au delà de mes 50 ans! Ma réponse de sage: « J’envie les jeunes de 20 ans car c’est la plus importante période de la vie. Le malheur, c’est qu’à cet âge, on envie les adultes de 50 ans…
L’importance de la jeunesse…
juin 25, 2008La vente du Ritz de Montréal
juin 17, 2008Photo du haut – Hôtel Le Ritz Montréal
Lien Hôtel Le Ritz Montréal
Lien Hôtel Le St-James Montréal
Lien avec photo du Jardin du Ritz
Les amours de la princesse Julie Couillard
juin 11, 2008L’un des plus beaux contes de fées de la littérature est Cendrillon et le prince charmant. De pauvre servante, la jeune fille devient la princesse d’un beau chevalier sur son cheval blanc…
Le rêve de Cendrillon représente un peu notre rêve universel à tous, femmes et hommes, d’améliorer notre destin pour vivre dans le bonheur et l’abondance. Il existe plusieurs versions du conte de Charles Perreault écrit en 1697 et une version moderne pourrait être le film Pretty Woman (1990) avec la jolie et intelligente prostituée (Julia Roberts) qui devient l’amoureuse du beau et riche avocat (Richard Gere).
Personnellement, j’ai connu mon lot de femmes qui voulaient améliorer leur sort en devenant l’amie d’un homme riche. Édivemment, ces femmes ne s’intéressaient pas vraiment à moi car je suis plus un roturier qu’un roi… Mais lorsque j’étais l’adjoint du magnat de la presse, Pierre Péladeau, le fondateur de Quebecor, j’agissais comme une sorte de gardien des portes du palais. Il m’arrivait donc souvent de rencontrer les gens en éclaireur, à la demande de Pierre, avant qu’il n’accepte de les voir. Parfois, il demandait la même « enquête » à d’autres de ses dirigeants et il avait ainsi un portrait assez complet des personnes avec qui il avait des contacts.
Je ne crois pas qu’il aurait pu être trompé sur la véritable personnalité de quelqu’un car il vérifiait toujours ses informations à partir de trois sources pour s’assurer d’obtenir la vérité. Un vieux truc de l’éditeur de journaux qu’il était.
Le résultat des enquêtes était généralement partagé moitié-moitié. Plusieurs personnes ne passaient pas la rampe et elles étaient rapidement éloignées de l’entourage de Péladeau mais l’autre moitié gagnait un accès, plus ou moins prolongé selon la situation, et elles pouvaient ainsi profiter de la richesse de l’empire. Pour ceux et celles rejetés, je devais m’occuper de l’élimination en douceur tandis qu’il se chargeait de gérer les heureux et heureuses. Il s’agissait autant de femmes que d’hommes, la plupart du temps pour des demandes d’emplois, de dons en argent ou des propositions d’affaires, mais d’autres fois c’étaient des offres à caractère amoureux, émotifs ou d’autres genres…
Je me souviens de deux ou trois histoires en particulier où les propositions de sexualité, et même de fraude, étaient évidentes et très directes mais nous les avions rapidement et catégoriquement refusées car c’étaient des offres « dangeureuses »!
Ne vous emballez pas car je ne vous dévoilerai pas les noms…
Mais je vous dirai que Pierre Péladeau n’avait rien contre le principe de Cendrillon. Selon-lui, cela est une question de choix et de prix à payer. Il racontait souvent l’anecdote du vieil homme pas très beau, et il s’empressait de préciser que ce n’était pas son histoire à lui…
Ce vieil homme riche était aperçu en ville avec une très belle fille, beaucoup trop jeune pour lui. Ses amis lui reprochaient de se faire embarquer par cette fille car il semblait évident qu’elle n’en voulait qu’à son argent. Le vieil homme leur répondait :«Oui, vous avez raison. Elle est avec moi pour mon argent. Mais je l’accepte. Pourquoi pensez-vous que moi je suis avec elle? J’en profite pleinement!»
Pierre Péladeau racontait cette histoire pour illustrer que dans la vie tout est une question d’échanges et de besoins à combler. Rien n’est inacceptable en autant que cela se fait selon le respect des lois et des gens. Péladeau n’hésitait pas à reconnaître que plusieurs personnes profitaient de lui et de sa fortune mais il ne s’en offensait pas car il profitait d’eux, de leur beauté, de leur intelligence et de leur jeunesse. Vive Cendrillon!
-Bernard Bujold
(Voir texte Pierre Péladeau 10 ans après)
(Photo Maxime Bernier et Julie Couillard)
Conférence D6 All Things Digital 2008
juin 4, 2008Le journal américain The Wall Street Journal a réussi un coup de maître en présentant la conférence D6 All Things Digital. Ce grand événement est l’oeuvre de Walt Mossberg et Kara Swisher et il a réuni sur une même scène tous les leaders de l’heure au niveau des médias et de la technologie. La conclusion: le monde des communication est devenu une grande tribune mondiale occupée par des éditeurs géants comme Google et les petits créateurs de contenu que sont tous les internautes de ce monde. On peut visionner les reportages de la conférence sur le site Internet de D6 .
Les aventures d’une photographe
juin 4, 2008Mais j’ai conservé le contact avec Heidi et au fil des ans nous sommes devenus des amis. Lorsqu’elle était de passage à Montréal, elle m’invitait régulièrement chez sa mère, Tuula, pour divers cocktails entre amis et encompagnie d’autres invités. Je lui rendais la pareille en l’invitant à quelques événements mondains dont un concert de Céline Dion pour la Fybrose Kystique.
Je l’avais aussi invité à m’accompagner sur le Mont Royal pour faire de l’équitationen compagnie du chef de police Jacques Duchesneau et de son adjoint Raynald Corbeil. Je me souviens de cette aventure car Heidi avait oublié ses gants et c’est le policier Corbeil qui lui avait aimablement prêté les siens… Je me souviens aussi que sa caméra s’était brisée, un modèle Canon bas de gamme.
Heidi ne ne restait jamais longtemps à Montréal et à plusieurs reprises j’ai encouragé sa mère en lui disant qu’un jour, Heidi reviendrait et qu’elle serait un grande vedette à Montréal. Tuula aimait m’entendre affirmer une telle prédiction.
En 1997, j’ai été invité à la réception de Noël de sa famille. Heidi avait un nouvel appareil photo, plus dispendieux, mais elle avait surtout un amoureux russe. Elle me précisa cependant que c’était plus un ami qu’un futur mari…
Je me souviens aussi de l’un des invités à ce rassemblement. C’était un riche homme d’affaire montréalais, qui commença par me dire que selon lui, Pierre Péladeau (qui était dans le coma et il allait mourir le 24 décembre) n’était pas un homme généreux… Pour ajouter du poids à son discours il me dit, très sérieusement, d’être prudent si je flirtais de trop près avec Heidi car selon lui, les Russes sont très jaloux mais surtout très violent! Venant d’un financier important qui avait visité la Russie à plusieurs reprises, j’avais frisonné pendant un instant…
Heidi Hollinger est une toute petite femme mais elle a une énergie débordante, accompagné de ce que l’on appelle communément du « guts »! Elle possède une forme de courage pur et surtout elle aime parler aux gens. Elle n’est pas introvertie ni gênée de faire la connaissance d’un étranger. C’est probablement ce qui lui a permis de réussir son séjour en Russie.
Heidi considère que la clé de son succès est le Rugby, sport qu’elle a pratiqué lorsqu’elle fréquentait l’Université McGill. Selon elle, « la vie est comme un match de football. Il faut foncer et se faire un chemin parmi les autres joueurs en poussant et en courant vers en avant. »
Finalement, j’aurai eu raison. Aujourd’hui en juin 2008, voilà que Heidi est une grande vedette montréalaise, elle a un magnifique studio photo sur les bords du Canal Lachine, elle vit avec un conjoint qu’elle aime et elle est mère de deux enfants. Pour ajouter au bonheur, sa mère Tuula habite à quelques rues de sa fille.
La vie de Heidi Hollinger est à la fois un conte de fée et un thriller…
Bonne lecture de son autobiographie!
http://www.heidihollinger.com/
Photo en haut – Heidi Hollinger
Photo en bas – Bernard Bujold, Jacques Duchesneau et Raynald Corbeil
Relations publiques par excellence
juin 4, 2008La directrice des projets spéciaux, Relations publiques de la Banque Nationale du Canada, Carole Gagné, vient de quitter ses fonctions auprès de l’institution financière (22 mai 2008). Carole était avec la Banque depuis 25 ans, ce qui lui a permis de travailler avec plusieurs des présidents qui ont marqué la Banque dont Michel Bélanger, André Bérard, Léon Courville et Réal Raymond. Carole Gagné s’est fait remarquer au niveau de l’organisation des assemblées annuelles, la production du rapport annuel, la création de la Semaine des employés ainsi que la mise en valeur de la collection d’oeuvres d’art de la Banque. Elle fut également la responsable des dons et commandites. Nous lui souhaitons une agréable retraite, bien qu’elle soit encore beaucoup trop jeune pour le chalet à la campagne…
Nous lui offrons une mention d’excellence en relations publiques dans la galerie Les Meilleurs LeStudio1.com.